Jonah Christensen - If I lose myself

Jonah est compliqué. Assez compliqué pour qu'on arrive très peu à vraiment le décrire correctement. Jonah est tiraillé entre deux états bien distinct, son coté "sombre" et son coté "bon", si on peut décrire ça comme ça. Bien qu'on sait que le monde n'est pas construit de cette manière. Le problème, c'est que Jonah n'a jamais su se situer. Il savait qu'il y avait quelque chose de mauvais en lui, qu'il aurait pu combattre. Mais il y a cédé il y a bien des années, renonçant à devenir un type bien sous l'aide d'un homme bien particulier, toujours dans sa vie aujourd'hui. Bref, Jonah a deux facettes, une que tout le monde voit et une autre qu'on ne voit que lorsque les projecteurs ne sont plus sur lui.

Celle que tout le monde voit est plutôt agréable. Jonah est sympa, souriant, avenant voire même amicale. Une petite dose de sarcasme et d'humour aussi, mais rien dans l'exagération. Un type qu'on apprécie fréquenté malgré son sang chaud, on est content de pas être celui qui finit par se bagarrer avec.

Et puis il y a l'autre. L'autre est cruel, violent, avide. L'autre se complet dans le mal qu'il fait, le bruit et l'image de la douleur qu'il fait subir aux autres. Le danger, les sensations fortes sont ce qui le fait fonctionner. Il est celui qui fait le sale boulot, pas celui qui organise. Il est le bourreau au coté du chef de clan.